Le Cher érode les vestiges du Moulin de La Braye depuis près de 850 ans

1 rte de Jacques au bois
18120 Preuilly map
Tél : 02 48 51 30 08
Courriel : Contact

La rivière joliment filmée de haut en bas. 8mn
La version longue pour les adeptes de la pêche. 20mn
Le Cher
Le vieux pont Eiffel, la barque typique à fond plat et son illustre inconnu à pipe, canne et chapeau présent sur de nombreuses cartes postales
Quand la rivière rencontre le fleuve
Quand la rivière rencontre le fleuve
La source
La source

La rivière le Cher

     Le Cher est une rivière sauvage longue de 365 km, affluent gauche de La Loire. Il prend sa source dans les Combrailles , sur le territoire de la commune de Mérinchal département de La Creuse, à 717 mètres d'altitude et se jette dans la Loire à hauteur de Tours, sur le territoire de la commune de Villandry dans le département d'Indre-et-Loire, à 38 mètres d'altitude.
Le Cher arrose 117 communes et traverse les départements de la Creuse, du Puy-de-Dôme, de l'Allier, du Cher, de l'Indre, du Loir-et-Cher et de l'Indre-et-Loire.
Le Cher est doté de régions naturelles abritant une faune et une flore exceptionnelles dont le recensement est loin d’être terminé.

Une invitation à un voyage contemplatif par sa biodiversité ponctué de curiosités, de monuments, de ponts et d'écluses.

Asssociations engagées et Étude des paysages de la vallée du cher

La faune terreste et aquatique

Dans cet article nous vous proposons un recensement non exhaustif d'une activité animalière locale grouillante et visible autour du plan d'eau auquel vous pouvez participer en nous envoyant par mail vos photos et vidéos. (édition en cours)

Castor
Traces de Castors à Preuilly
Ragondins
Ragondin
Vipère aspic
Vipère aspic
Hérisson
Hérisson
Taupe
Taupe
Grenouille
Grenouille
Écrevisse à pattes blanches
Écrevisse à pattes blanches

     On assiste depuis quelques années à la réapparition des castors. Rappelons que le castor et son habitat sont protégés. Réintroduits entre 1974 et 1976, ils se sont répandus le long de la Loire au cours des cinquante années qui ont suivi.Cet herbivore se nourrit essentiellement de végétaux (feuilles, racines, plantes aquatiques). Il mange également l’écorce des arbres, notamment de l’aulne, du tremble, du saule, du boulot car leur bois est tendre. C’est d’ailleurs ce qui constitue l’alimentation quasi essentielle du castor en hiver, lorsque les feuilles et les plantes aquatiques viennent à manquer.

     Le ragondin est trapu et bossu et mesure entre 40 et 60 cm et pèse jusqu'à 9 kg. C'est un mammifère rongeur semi-aquatique qui ressemble à un très gros rat de rivière. On le différencie du rat musqué par sa taille, ce dernier étant plus petit, et du castor, qui possède, lui, une queue plate. Son espérance de vie est d'environ 4 ans.

     La vipère aspic est une espèce de serpent venimeux appartenant à la classe des reptiles et à la famille des vipéridés. Elle fait partie, avec la couleuvre, des principales espèces de serpents sur le territoire français. C'est un serpent venimeux, qui utilise son venin principalement pour tuer ses proies, mais qui peut aussi l'utiliser pour se défendre, parfois contre l'homme chez qui une morsure peut être dangereuse, voire mortelle dans de rares cas. La grande majorité des cas restent cependant sans gravité, tandis que la médecine moderne permet de soigner les évolutions graves. Cette vipère est protégée par les conventions internationales ainsi que par la législation de plusieurs pays où elle est présente, comme la France et la Suisse.

      Le hérisson commun, appelé également le hérisson d’Europe, est un petit mammifère omnivore et semi-nocturne de la famille des érinacéidés. Il est le seul mammifère d’Europe à avoir des piquants sur son dos. Le hérisson adulte en possède entre 5 000 et 7 500. Ces piquants, creux et légers, mesurent entre 2 et 3 cm de longueur. Il sont pratiquement indéformables et incassables et il est possible de suspendre un hérisson par une seule de ses épines. Les piquants ont une durée de vie de 18 mois environ et se renouvellent.
Le reste du corps du hérisson est recouvert de longs poils raides et bruns, mais qui ne suffisent pas pour protéger le hérisson contre les grands froids.

     La taupe, d'Aquitaine dans le berry.Les taupes peuvent être un véritable cauchemar pour les jardiniers. En creusant des galeries sous terre pour se nourrir, une seule taupe est capable de défigurer un terrain en quelques jours. C’est ainsi que se forment les fameuses taupinières. Sans compter que les taupes peuvent sectionner les racines des plantes et abimer les semences.
Pourtant, la taupe n’est pas un animal nocif pour la nature, loin de là. A la recherche perpétuelle de vers de terres et autres insectes, son travail quotidien permet de drainer le sol et de travailler la terre. La présence des taupes est donc plutôt propice à la bonne santé des plantes.
Presque aveugle, la taupe possède en revanche une excellente ouïe ainsi qu’un odorat et un sens du toucher extrêmement fins. Ces qualités lui permettent de repérer ses proies et ennemies de très loin et de mesurer les distances avec une grande précision.
Elles vivent donc le plus souvent moins de 5 ans.
Ses larges pattes antérieures lui permettent de creuser jusqu’à 20 mètres de galeries par jour !

     La Grenouille

     L'Écrevisse à pattes blanches

      (édition en cours)

Les volatiles

Hérons
Grande Aigrette (Ardea Alba)-Héron Cendré (Ardea Cinerea)-Grand Cormoran (Phalacrocorax Carbo)
Martin Pêcheur
Martin Pêcheur
Chauve-souris
Chauve-souris
Chouette Effraie des clochers
Chouette Effraie des clochers
Buse variable
Buse variable
Canard Col Vert
Canard Col Vert
Poule d'eau ou gallinule
Poule d'eau ou gallinule
Hirondelle
Hirondelle
Moustique
Moustique
>Éphémère
Éphémère

     Le héron cendré est une espèce d’oiseau échassier

     Comme son nom l’indique,Le martin pêcheur d’Europe vit principalement en Europe mais également en Afrique du Nord et en Asie du Sud-Est. Il est considéré comme espèce affaiblie en Europe (moins de 160 000 couples). Après un déclin modéré (entre 1970 et 1990), sa population s'est peu à peu stabilisée durant les années 1990 à 2000. L'espèce figure dans la "Directive oiseaux" et sa présence sur un site justifie donc la création d'une Zone de Protection Spéciale (Zone Natura 2000). La population française est en sécurité, avec environ 10 000 couples. L'espèce est protégée en France comme en Europe. Il est interdit d'en tuer un individu. La destruction, la capture et la détention d'un Martin-pêcheur, comme celle de ses œufs ou de son nid, constituent des délits. Avant même de voir l'oiseau, c'est souvent à son cri habituel que l'on repère le Martin-pêcheur. Il s'agit d'un son bref "Thit", perçant et prolongé. Paul Géroudet signale aussi un "Trip" vibrant et des "Tzutt tzutt" d'alarme. Ces cris sont parfois combinés en une succession de sons grinçants et sifflants, pour composer un chant rudimentaire. S'il arrive au Martin-pêcheur d'ingurgiter un lézard, un jeune batracien, des insectes, ou des crevettes et autres écrevisses, ce sont les petits poissons (entre 4 et 7 cm) qui forment l'essentiel de ses repas. Il en consomme environ 20 grammes par jour, soit une dizaine de poissons. Cela représente un taux de prélèvement minime au regard de la biomasse piscicole.

     La chauve-souris (Chiroptera), de l’ordre des chiroptères, est le seul mammifère volant du règne animal. On recense près de 1 200 espèces de chauves-souris, réparties sur l’ensemble de la planète. Vingt mammifères sur cent sont des chiroptères, ce qui est impressionnant. Pourtant, bien qu’il soit très représenté sur tous les continents, cet animal aux particularités physiques étonnantes est assez mal connu du grand public. C’est en plein été qu’a lieu l’accouplement. Mais le sperme séjourne dans les voies génitales de la femelle jusqu’à la fin de la période d’hibernation. A ce moment seulement ont lieu l’ovulation puis la fécondation.Après une période de gestation de 45 à 70 jours, naît un seul petit dans la majeure partie des cas. A peine né, il vient s’accrocher à une mamelle de sa mère qui l’allaite jusqu’à ce qu’il puisse se nourrir seul. C’est entre l’âge de 4 et 6 semaines que le jeune est sevré.

     Chouette effraie

     Buse variable

     Canard Col Vert

     Poule d'eau ou gallinule

     Hirondelle

     Moustique

     Éphémère

      (édition en cours)

La flore

Marguerite de la Saint-Michel
Marguerite de la Saint-Michel

     L'environ­nement sauvage dû au lit très large du Cher et la ripisylve favo­risent la pousse de plantes typiques de bord de rivière (aubiers notamment) qui consolident les rives. Souvent les racines sont dans les zones immergées, elles en deviennent des repaires à poissons très appréciés des pêcheurs. Ils constituent également une pompe épuratrice pour certains polluants (phosphates et nitrates d'origine agricole ou urbaine, radionucléides, etc.).

      (édition en cours)

Paradis des pêcheurs

     Les principaux poissons que vous rencontrerez dans le Cher sont des carnassiers, des carpes, des silures et des poissons blancs.
Le cours d'eau est de deuxième catégorie.
Beaucoup de pêcheurs apprécient cette rivière pour son lit sauvage. Les poissons sédentaires les plus répandus sont les suivants (sans proportions entre les différents poissons) :

Le sandre
Le sandre

Le gardon
Le gardon

La carpe commune
La carpe commune

La carpe mirroir
La carpe miroir

La brème
La brème

Le brochet
Le brochet

La perche
La perche

Le silure
Le silure

Le goujon
Le goujon

Le chevaine
Le chevaine

     Le lit de la rivière n’est jamais profond et les eaux sont relativement claires. Toutefois au détour d’une courbe il n’est pas rare de trouver des «trous» assez profonds qui sont le repère des plus grosses pièces, sandres et brochets et parfois même quelques silures.
Le Cher est un axe stratégique dans le bassin de la Loire pour la migration des poissons ; Les poissons migrateurs les plus répandus sont les suivants :

L'anguille
L'anguille

La grande alose
La grande alose

La lamproie marine
La lamproie marine

Le Moulin de La Braye

Depuis 850 ans le Cher érode les vestiges du Moulin de Preuilly, un des plus vieux moulin de France incendié en 1898. en savoir +

La traversée

     L'existence d'un gué dépend en premier lieu de la présence de hauts fonds suffisement importants pour permettre la traversé de piétons, de cavaliers, ou des voitures attelées en basse eaux. Les premières concentration humaines se sont établies à proximité de ces lieux stratégiques.
A Preuilly, une voie impériale et militaire romaine aurait traversé le Cher sur un pont en bois reposant sur des piles en maçonnerie. Des fouilles réalisées au mois de mai 1984 sous les fondations de la maison de Claude Bugeon ont permis de découvrir une villa et ses thermes datant de l’époque gallo-romaine, fin du Ier siècle ou du milieu du IIeme. Il est probable que les thermes ont été en service jusqu’au VIeme siècle ou peut-être même à l’aube du VIIeme siècle. Mais à cette époque les hypocaustes (système de chauffage employé par les Romain) ont probablement été démolis.
Ensuite on utilisa depuis le Moyen Âge la barque libre ou bateau canalier puis l'usage du bac à trailles au partir de 1885. Le bac, dirigé par un passeur, glisse le long d’un câble appelé « traille » tendu entre deux piliers sur chacune des berges. Il n'en reste que peu de traces situées chemin du port en amont du pont actuel et de 4 passages à gué. L'arrière-arrière grand-père de M Philippe Girard résidant dans la maison familialee à proximité fut le dernier passeur, Blaise.
Un pont metallique "Eiffel" à une seule voie est construit en reliant les deux rives du Cher de 1898 à 1917. Il est remplacé en 1970 par les ponts actuels en béton sur le Cher et le Ridon.

     Le Cher fut, aux heures sombres, une frontière. De 1940 à 1943, la ligne de démarcation, séparant la zone libre au sud de la zone occupée au nord, suivait cette rivière sur environ 120 kilomètres.

Le chemin du Port

Le chemin du Port anciennement chemin de la tuilerie desservait l'accès au port essentiellement destiné au stockage des flottages par train de bois selon les hauteurs d'eau. Ce bois provenait du Bourbonnais et du Sud-Berry et servait essentieellement à la construction de navires. C'était aussi l'embarcadère du bac à traille dont il reste quelques plaques de béton d'ancrage
Le flottage des bois sur la rivière du Cher (XVIIIe -XIXe siècle)

La navigation

     La navigation sur le Cher s’est sutout développée au XVIIIème, même si elle était plus modeste que la Loire. A cette époque, les barrages n’existaient pas. Quelques perthuis à déversoirs sont ensuite apparus, mais la navigation était un métier dur et comportait des risques. Elle se faisait essentiellement à la descente en s’aidant du courant naturel et en périodes de hautes eaux.
Curieusement, c'est pendant les périodes les plus anciennes que les bateaux sont remontés le plus haut en amont. Il est vrai que les bateaux étaient plus petits, et aussi que les hommes étaient plus opiniâtres, plus déterminés, moins exigeants sur la "rentabilité", et que la nécessité était impérieuse.

Les hommes ont souvent eu à surmonter embûches et difficultés sur la rivière : cours assez rapide, en général peu profond, succession de hauts fonds, bancs de sable, caprices saisonniers, étiages, crues... mais il fallait faire avec....nécessité oblige !

Depuis le XVI ème siècle, des bateaux remontaient aussi des petits affluents du Cher, qu'aujourd'hui, on n'imagine même pas qu'ils furent navigables. Des bateaux chargés de 10 ou 25 tonnes d'ardoise, remontaient l'Yère et l'Arnon jusqu'à Bourges et même jusqu'à Dun. Également, des bateaux chargés de sel atteignaient Issoudun, par l'Arnon et la Théols qui ressemble aujourd'hui à un gros ruisseau.

Depuis une vingtaine d'années, bon nombre d'associations se sont constituées pour reconstruire des bateaux de Loire et sur le Cher : Les bateliers de Savonnières, Le Jean Bricau (Veretz), le Valchantray ( Athée-sur-Cher), ne sont qu'un exemple limité au Cher mais il y en a beaucoup plus sur la Loire et la Vienne.

Le canal de Berry

     On ne peut pas longer la rivière sans évoquer son double artificiel : le Canal de Berry. Son percement fut entrepris de 1828 à Montluçon, jusqu’en 1840 à Noyers sur Cher, avec un gabarit réduit à 27,7m x 2,70m. Les bateaux étaient des « flutes berrichonnes » ou « bés de canne », adaptés au gabarit du canal.
En 1829 le Cher fut relié à la Loire par un canal de dérivation de 2,4 km , ce qui réduisait de 40 km le trajet par le confluent. Cette dérivation était à l’emplacement de l’actuelle A10 en traversée de Tours.
Pour permettre le Cher naviguable à partir de Noyers sur Cher, il est équipé de 16 barrages à aiguilles doublés d’écluses sur une distance de 61 kms. Contrairement à ce qui est souvent cité, les écluses ne sont pas au gabarit Freycinet mais d’un gabarit de type anglais, c’est-à-dire un peu plus petit que le « Freycinet » et un peu plus grand que le « Beyquet », soit 34m x 5,20m. Hélas ses petites dimensions et la concurrence du train ont précipité son abandon dans les années 50.

Les barrages

    Le barrage de Rochebut
    Le barrage de Rochebut
  • Le barrage de Rochebut barre la haute vallée du Cher à 12 km en amont de Montluçon. Construit de 1906 à 1909, il est situé immédiatement en amont du barrage de Prat et en aval du site envisagé pour le barrage de Chambonchard, dont la construction a été abandonnée le 4 août 1999.
    Le complexe de Rochebut a pour rôle principal la production d’électricité : l’ouvrage hydroélectrique offre une puissance maximale de 16,2 MW. Sa fonction, comme celle de nombreux autres barrages en France est de répondre aux besoins d’électricité aux heures de pointe. Il a aussi pour objet la régulation du cours du Cher. Sous-dimensionné, ses actions sur l'écrêtage des crues et le soutien d'étiage sont insuffisantes

  • Barrage de Prat
    Barrage de Prat
  • Le barrage de Prat mis en service en 1970 il est situé sur la commune de Sainte-Thérence, permet d’alimenter en eau potable la vallée de Montluçon toute l'année.L’ouvrage d’art produit également de l’électricité. L’usine dans son ensemble produit l’équivalent de la consommation annuelle de 6 500 habitants.

  • Barrage à aiguilles
    Barrage à aiguilles
    Barrage à aiguilles
    Barrage à aiguilles
    Écluse à aiguilles
    Écluse à aiguilles
    Maison éclusiaire de Saint Aignan
    Maison éclusiaire de Saint Aignan
  • Les barrages et écluses à aiguilles
    Au nombre de 16, ces barrages aménagés entre 1836 et 1841 par l’ingénieur Camille BAILLOUD inventés par l'ingénieur Antoine Poirée en 1834 permettent la navigation en été et sont les vestiges du Cher canalisé, ce projet souhaité et pensé par l’Etat dans la première moitié du XIXe siècle.
    L’idée est alors de faciliter le transport de marchandises, notamment les charbons provenant de la région de Montluçon ou encore le minerai de fer du Berry. Alors que le commerce fluvial est alors florissant, dès 1809, l’Etat envisage la construction d’un canal sur une partie du Cher, prolongé par la canalisation de la rivière en elle-même entre Noyers-sur-Cher (Loir-et-Cher) et la confluence avec la Loire. Pour réparer 6 barrages au XXIe siècle, il aura fallu trois ans, soit exactement la même durée que pour la construction de tous les ouvrages du cher canalisé, 175 ans auparavant.
    Les fermettes qui composent les barrages sont des cadres métalliques placés parallèlement au courant. Mobiles autour de leur base elles peuvent être couchées au fond de la rivière en cas de fortes eaux. Lorsqu’elles sont relevées, elles servent de support à de longues pièces de bois, les aiguilles, au nombre de 700. Ces dernières sont plaquées par le courant en amont du barrage. On règle le débit de l’eau en enlevant et en ajoutant des aiguilles. Des pièces métalliques joignent le haut des fermettes, sont dénommées tabliers. Ces tabliers permettent aux éclusiers de parcourir le barrage et de manœuvrer les aiguilles.
    Chaque hiver les barrages mobiles sont couchés au fond de la rivière afin d’assurer un passage continue durant les grandes eaux. Actuellement, la mise en place des barrages n’est autorisée qu’à partir du début juillet.
    L'écluse par laquelle se fait le passage des bateaux, suivant le principe physique des vases communicants, mesure 35 mètres de long et 5,20 de large. Les 15 maisons éclusières du cher canalisé sont construites suivant le même modèle. Chaque maison est composée de 2 logements, l’une pour l’éclusier, l’autre pour le barragiste.

Étiages et crues

     Les crues se définissent comme vicennales (période de retour de 20 ans) et sont donc relativement habituelles pour la rivière.
L'étiage est le niveau moyen le plus bas d'un cours d'eau, à partir duquel on mesure les crues.
Le débit instantané maximal enregistré pendant cette période de 42 ans a été de 1 000 m3/s le 1er mars 1988, tandis que la valeur journalière maximale était de 935 m3/s le 12 janvier 1982.
Les crues du siecle datent de 1843,1940 et 1958. Imaginez 3.50.m de hauteur d'eau sur la plage de la guinguette.
En période d'étiage ou basses eaux, le débit peut chuter jusqu'à 4,3 m3/s (43 m3/s pour la Loire), en cas de période quinquennale sèche comme en hiver 2023.

Un fléau, la jussie

     La jussie ou Ludwigia, est une plante aquatique provenant d’Amérique du Sud ou du sud des États-Unis. Elle a été introduite en France entre 1820 et 1830 pour la décoration de bassins d’agréments et d’aquariums.
La jussie est une plante envahissante qui représente un gros problème pour nos cours d’eau, car elle prolifère très vite dans les milieux naturels humides et aquatiques calmes. En effet, elle est capable de se développer de façon impressionnante en formant des herbiers denses qui éliminent toutes les autres plantes à la surface de l’eau. Avec une floraison longue durant l’été (fleurs jaunes), elle se multiplie par ses graines mais aussi par bouturage (la plante peut se fragmenter et former de nouveaux plants qui vont à leur tour se multiplier).
Cette prolifération entraîne de nombreux problèmes pour les cours d’eau : écoulement de l’eau ralenti, comblement des fonds par les sédiments et envasement, déficit d’oxygène, baisse de la diversité des milieux aquatiques, et donc un déséquilibre important de l’écosystème touché.
Seul l’arrachage manuel est efficace, c'est un travail minutieux car il faut veiller à bien ramasser toutes les boutures pour éviter la prolifération.
De fait, les jussies sont bio-indicatrices de pollution, mais pour le moment, elles sont surtout montrées du doigt car elles gênent la circulation fluviale et les pêcheurs.
Malgré différents plans de lutte depuis trente ans, il s’avère très difficile de les endiguer car elles se reproduisent à grande vitesse, surtout lorsqu’on les coupe !
L’écologue Jacques Tassin souligne la capacité de la jussie à « fixer les phosphates », elle peut donc contribuer à dépolluer les eaux. Si on veut limiter leur présence et retrouver une biodiversité dans les marais, « il faut surtout changer le mode de production agricole et arrêter les polluants ».

Aricle NR : Les pêcheurs s'attaquent au fléau de la jussie

Un autre fléau, la pollution phytosanitaire

     Comme dans tous les compartiments écologiques, la contamination du milieu par des produits phytosanitaires engendre un dysfonctionnement des écosystèmes par la disparition d’espèces naturellement présents et la prolifération d‘espèces opportunistes. On peut observer l’impact d’une pollution tout au long de la chaine trophique.
Dans les champs comme en ville, l’écoulement des eaux de pluie transporte énormément de polluants, dont les pesticides. En France, la très grande majorité des eaux de surface, à savoir les rivières, fleuves, lacs et étangs, montrent la présence de traces plus ou moins concentrées de pesticides. Une étude de l’Institut Français de l’Environnement (IFEN) de 2004 montrait que seul 3% des eaux de surface ne montraient pas de signe de pesticides.
Les conséquences de la pollution des milieux aquatiques sont multiples. Elles conduisent à des mortalités massives d’espèces , mais elles ont aussi des effets moins visibles : une eutrophisation des milieux, des effets toxiques à plus ou moins long terme, des maladies ou des perturbations endocriniennes.

L’eutrophisation

     L’eutrophisation est l’ensemble des symptômes que présente un écosystème aquatique à la suite d’un apport excessif de nutriments - en particulier le phosphore et l’azote - d’origine humaine. L’apport de substances qui contiennent ces nutriments - comme par exemple les nitrates et les phosphates - stimule fortement la croissance des organismes végétaux, entraînant le développement soudain de plantes ou d’algues, qualifié de “prolifération végétale”. Ce phénomène est accentué par les températures élevées, l’abondance de lumière, une gestion déficiente des eaux usées, l’érosion des sols et le faible renouvellement de l’eau.

Les cyanobactéries

     Toutes les cyanobactéries ne produisent pas de toxines, mais la plupart des cyanobactéries qui prolifèrent sont susceptibles d’en produire.
À ce jour, on connait environ 2 000 espèces de cyanobactéries. Certaines sont d’ailleurs bénéfiques pour la santé et utilisées dans la composition de médicaments. Une des plus connues est la « spiruline » (cyanobactérie du genre Limnospira) employée comme complément alimentaire pour ses apports protéïques importants.
Au regard des connaissances actuelles, les changements climatiques semblent jouer un rôle majeur dans les proliférations de cyanobactéries benthiques qui surviennent dans les cours d’eau.
Depuis l’été 2017, on observe une recrudescence de ces proliférations de cyanobactéries benthiques un peu partout dans le pays. Notamment dans la Loire, le Cher et la Vienne.
Les principaux indicateurs qui permettent de suspecter des proliférations de cyanobactéries :
     - Un changement de la couleur de l’eau : le plus souvent, l’eau prend une teinte vert-bleue intense voire rouge dans des cas beaucoup plus rares, selon les espèces en cause.
     - À la surface, cette couleur peut prendre différents aspects, telles que des couches plus ou moins épaisses à la texture mousseuse ou de type flaques d’encre, ou encore se présenter sous forme de plaques, biofilms flottants.
     - Une odeur particulière : présentes en masse, les cyanobactéries peuvent être très odorantes. Il peut s’agir d’une odeur nauséabonde, proche de celle d’une cave humide.
Conséquence de cette pollution, la baignade est interdite dans la rivière depuis la sécheresse de 1976 et la consommation de ses poissons fortement déconseillée.
Dans le cas de la pêche de loisir, il n’y a pas de commercialisation, donc pas de contrôle : c’est au pêcheur lui-même de s’informer sur les risques éventuels dans les secteurs où il pêche.

L'exploitation du sable

     Même si la plupart d’entre nous ne le sait pas, le sable est, après l’air et l’eau, la troisième ressource la plus utilisée de la planète.
L’exploitation du sable de nos rivières a été, pendant des siècles, raisonnable et raisonnée tant du fait des règlementations que par les techniques manuelles employées jusqu’à la Première Guerre mondiale.
L’extraction du sable est, depuis 1993, interdite dans le lit mineur. Pour autant elle n'est pas interdite dans le lit majeur ce qui justifie l'exploitation de la carriere GSM à Preuilly qui extrait du "sable rouge" au lieu dit "Les Champs Rouges"(!).
Les emplacements doivent faire l’objet après exploitation d’une remise en état, devenant parfois des lieux de (re)découverte du patrimoine naturel.
     Le déséquilibre alarmant entre la quantité extraite et celle naturellement reconstituée entraîne un abaissement général de la ligne d’eau. Les conséquences dommageables sont :

  • l’abaissement du niveau de la nappe phréatique adjacente qui entraîne l’assèchement des zones humides, des puits et la disparition des frayères
  • l’érosion des berges et la déstabilisation de fondations de ponts.
  • la végétalisation accélérée des îles ou de bras secondaires, trop souvent exondés, ce qui altère la capacité d’écoulement de crues, et donc rehausse leur niveau.
  • elles transforment définitivement les plaines alluviales fertiles en une longue sérrie de lacs, inutiles et coûteux à entretenir, qui exposent la nappe à l’évaporation et aux pollutions directes.
  • A cela s’ajoute aussi actuellement les risques liés à l’enfouissement de millions de tonnes de déchets dits « inertes » dans les trous ainsi creusés. Risques de pollutions accidentelles, ou structurelles, de détournement de la nappe, d’assèchement des sols, de tarissement des écoulements vers le cours d’eau associé, de dépérissement de la ripisylve etc.

     Une forte densité de plans d'eau dégrade le bon état des masses d’eau en agissant sur tous les indicateurs de l’état écologique. Le Cher berrichon est particulièrement concerné.

Curiosités au fil du Cher et son confluent La Tardes

      Ne sont pas indiqués aires de loisirs et zoos diverses sans liens directes avec la rivière

    Le pont suspendu
    Le pont suspendu
  • Le Pont suspendu de Saint Marien
    Le pont suspendu de Saint-Marien n’est pas connu à l’échelle du département, seulement des locaux et c’est ce qui en fait sa spécificité. On ne sait pas qu’il se cache ici, entouré de verdure et de forêt ; on le découvre par hasard.
    Bâti en 1921, ce pont suspendu sert à relier les deux rives entre Evaux-les-bains et Budelière. Il traverse la Tardes non loin de son confluent avec le Cher et se trouve en amont du barrage de Rochebut. Sa construction s'est achevée en 1921 et a remplacé une vielle passerelle noyée après la construction du barrage de Rochebut. Le pont a été labellisé patrimoine du XX ème par arrêté du 30 juillet 2014.

  • Le chevalement métallique du puits du Percepteur en 1909
    Le chevalement métallique du puits du Percepteur en 1909
  • Les Mines d'Or du Chatelet
    Le village des anciennes mines d’or du Châtelet est basé sur le modèle des cités-jardins des corons du nord.
    Il a gardé son caractère d’origine avec ci et là des habitations encore présentes sur le site, comme cette maison de mineur meublée telle qu’à la fin du siècle dernier, appelée maison ZAFRAN, du nom des anciens propriétaires.
    L’église Saint-Martial du Châtelet classée Monument historique renferme d’exceptionnelles fresques polychromes des 13ème et 14ème siècles.

  • Le viaduc
    Le viaduc
  • Le viaduc de la Tardes
    est un viaduc ferroviaire construit par l'entreprise Eiffel en 1882-1885, désaffecté en 2008 qui franchit la Tardes, un affluent du Cher, entre Évaux-les-Bains et Budelière.
    Il portait la voie ferrée unique de la ligne de Bourges à Miécaze sur laquelle passaient les trains entre Paris, Ussel et Aurillac.
    Il est inscrit aux Monuments historiques depuis le 15 janvier 1975

  • Le château de l'Ours
    Le château de l'Ours
  • Le château de l'Ours
    La ruine du Château de l'Ours s'élève dans la vallée du Cher, à 9 km au sud de Montluçon. Elle se situe dans un site sauvage aux confins des communes de Sainte-Thérence et de Saint-Genest, à l'extrémité d'une arrête rocheuse étroite, au confluent du Cher et de son affluent, le ruisseau de l'Ours. Ce modeste château, repaire d'un petit seigneur, dont la construction remonterait à la fin du XIIIe siècle, servait à surveiller le passage de la rivière en cette zone de marches aquitaines entre Auvergne et Berry. Le château fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques le 13 février 1995

  • Pont-Canal de de La Tranchasse
    Pont-Canal de de La Tranchasse
  • Le pont-Canal de de La Tranchasse
    Construit de 1829 à 1834 pour franchir le Cher entre les communes d'Ainay-le-Vieil et Colombiers, le pont-canal de la Tranchasse, avec ses 96 mètres de long, est l'ouvrage le plus long du Canal de Berry. En 1872, avec l'accroissement du trafic, la largeur de la voie d'eau est doublée de façon à permettre le croisement des péniches.
    Inscrit à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques depuis le 15 avril 2009, il est surtout fréquenté par les cyclotouristes sur le trajet de Saint-Amand-Montrond à Montluçon.

  • Musée du canal
    Musée du canal
  • Le Musée du Canal de Berry
    Il se situe sur la commune d'Audes dans le département de l'Allier à 15 km au nord de Montluçon. Il est situé sur le site d'anciens fours à chaux.
    Il est constitué d'un fonds documentaire, de maquettes, d'outils, de portes d'écluses et de deux péniches ayant navigué sur le canal, le berrichon de bois Aramis et le berrichon métallique Frêne.

  • Le site gallo-romain de Drevant
    Le site gallo-romain de Drevant
  • Le site archéologique gallo-romain de Drevant
    en partie recouvert par le village moderne de Drevant s’étend sur la rive droite du Cher qui coule à une centaine de mètres au sud des vestiges antiques.
    Face à lui, sur la rive gauche de la rivière, plusieurs occupations du Néolithique moyen, de l’âge du bronze, des premier et second âge du fer sont reconnues sur l’éperon barré du « Camp de César ». Ce site est doté à La Tène finale d’un murus gallicus et semble abandonné après la conquête romaine au profit d’une agglomération qui se développe dans la vallée sur la rive opposée.
    Le théâtre antique fait partie de la parure monumentale de cette agglomération gallo-romaine qui comprend également un sanctuaire, deux édifices thermaux, un quartier d’habitat et plusieurs bâtiments publics mal identifiés.
    Les vestiges de ce site ont été classés comme monuments historiques dès 1840.

  • La forteresse de Montrond
    La forteresse de Montrond
  • La forteresse de Montrond
    Construit dès le début du XIIIe siècle (1225) sur une butte calcaire naturelle, le premier château de pierre occupe une position stratégique qui commande les voies de passage formées par les vallées du Cher et de la Marmande.
    Si la première enceinte est attestée dès le premier quart du XIIIe siècle, la véritable topographie du château est encore mal connue pour cette période. La base d'un puissant donjon cylindrique dégagée (près de 16 mètres de diamètre pour une épaisseur de maçonnerie supérieure à 4 mètres à sa base) en est aujourd'hui le témoin le plus significatif.
    La forteresse de Montrond est classée au titre des Monuments Historiques depuis 1988.Les visites 2025

  • Abbaye de Noirlac
    L'Abbaye de Noirlac
  • L'abbaye de Noirlac
    est une abbaye cistercienne située à Bruère-Allichamps, près de Saint-Amand-Montrond, dans le département du Cher. C'est une des abbayes cisterciennes les mieux préservées. Acquise par le département du Cher en 1909, restaurée de 1950 à 1980, elle est actuellement un centre culturel de rencontre, membre du réseau européen des centres de rencontre.

  • Le viaduc de Saint florent
    Le viaduc de Saint Florent et ses 3 voies
  • Le viaduc de Saint florent
    a été construit en 1892-1893 pour la ligne stratégique reliant directement les grands établissements militaires de Bourges à l’est et à l’ouest de la France. En 1910 il supportait deux voies de 1,435 m et, après élargissement, une voie métrique reliant Marcay via Rosières.
    Il est en pierre de taille à bossage d’égales dimensions. Doté de 15 arches de plein cintre de 30 mètres d’ouverture et de 25 mètres de hauteur, il passe au-dessus de 2 routes, des 2 bras de la rivière et de l’île qui les séparent.
    Le pont, piétonnisé, est devenu un objectif de randonnée utilisé par le Sentier de grande randonnée de pays de la Champagne berrichonne

  • La maison de l'eau
    La maison de l'eau
  • La maison de l'eau
    À l'écart de la rivière, entre Sologne et Berry, à Neuvy-sur-Barangeon, la Maison de l’Eau réunit 3 lieux :
    - le Moulin de la Biodiversité,
    - le parc de l’Étang de M. Gentil,
    - la Tourbière de la Guette.
    Ces sites vous permettent une immersion totale dans un monde méconnu à travers des activités ludiques et dynamiques. Une expérience unique en Sologne, à partager sans modération en famille ou entre amis.

  • Le château de Montrichard
    Le château de Montrichard
  • Le château de Montrichard
    classé aux Monuments historiques en 1877, la forteresse de Montrichard est bâtie au début du XIè siècle par Foulques III Nera, sur une butte de terre qui domine toute la vallée du Cher. Hugues Ier d’Amboise complète l’enceinte de la forteresse et construit un donjon d’inspiration normande.
    En 1188, le roi Philippe Auguste incendie les tours de protection de la forteresse dans le but de récupérer la ville des mains des anglais. Les tours s’écroulent, détruisant sur leur passage tout le bourg, sauf la « Maison du Prêche » qui reste aujourd’hui la maison la plus ancienne de la cité médiévale de Montrichard.

  • Le château de Chenonceau
    Le château de Chenonceau
  • Le château de Chenonceau
    Y-a-il seulement un étranger sur dix l’ayant visité qui sait que le Cher coule sous ses arches ?

  • Le château de Villandry
    Le château de Villandry
  • Le château de Villandry
    L'ensemble du château et de ses jardins est inscrit dès le 12 avril 1927 à la liste des monuments historiques avant d'être classé définitivement le 4 septembre 19344. Villandry doit aujourd'hui sans conteste sa renommée internationale à l'ensemble de ses jardins en terrasses, restaurés par Joachim Carvallo, qui enserrent le château comme dans un écrin.Le domaine fait désormais partie du patrimoine mondial de l'UNESCO. A noter : Le Vieux Cher, ancien lit du Cher, traverse les jardins du château de Villandry.

  • Le Cher, victime de la malédiction.

       Le cri du coeur de Jean-Pierre

         Pour le Cher, sa grande soeur la Loire s’approprie tous les honneurs.
    Depuis la Renaissance, les rois de France lui donnent sa renommée en y faisant construire de magnifiques châteaux sur ses rives. Il faut que deux femmes Diane de Poitiers, la favorite du roi Henri II, et la reine Catherine de Médicis s’intéressent à un petit château riverain du Cher et en fassent le prestigieux château de Chenonceau pour sortir la rivière de son oubli. Las, le château, maintenant labélisé « Val de Loire », s’est dissocié des rives qui l’ont vu se construire. Y-a-il seulement un étranger sur dix l’ayant visité qui sait que le Cher coule sous ses arches ?
    Le Cher, dans le milieu du XIXème siècle croit enfin tenir sa revanche. Sa canalisation dans le prolongement du canal de Berry capte toute la navigation commerciale en provenance du Massif Central et ringardise la marine à voile de la Loire. Ses barrages à aiguilles, issus du génie créateur de l’ingénieur français Charles Antoine Poirée, sont copiés dans l’Europe entière.
    Las, vingt ans après le chemin de fer ruine la navigation sur le Cher et la rivière retombe dans l’inutilité et l’indifférence.
    Mais le Cher ne pourrait-il pas retrouver sa grandeur dans la navigation de plaisance ? Las, il y a la loi sur l’eau qui nécessite de coucher les barrages neuf mois sur dix afin de faciliter la migration des aloses.
    Pour écrêter ses crues et minimiser ses étiages, la Loire bénéficie d’un grand barrage à Villerest. Le Cher avec son régime assimilé à celui d’un oued avait lui aussi besoin d’un barrage de soutien. Jugé d’utilité publique, il avait été décidé de le construire à Chambonchard. Las, les études terminées, les fermes expropriées et 90 MF dépensés, en 2002 la Ministre de l’Ecologie annule le projet.
    Avec le réchauffement climatique et sans régulateur de débit, le Cher devient la bête noire des départements qu’il traverse. On le rend responsable de désastreux étiages allant jusqu’à empoisonner les chiens qui se baignent dans le peu d’eau qui lui reste…
    Son histoire en est la preuve, le Cher est né sous le signe de la malédiction et malheur à celui qui essayerait de prendre la défense de cette rivière maudite.

    Jean-Pierre Pestie le 12/12/2017 président de l'Association de la Défense et du Développement Touristique de la Vallée du Cher.

    Pour conclure, un rapport lucide et critique de la situation de la vallée : Politique de l'eau en France en 2024 par Jean Pierre Pesti

Photos/Vidéos

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